Un café très brûlant




La lumière pâle du matin glisse sur leurs torses nus, traçant d’éclats dorés chaque muscle tendu, chaque creux de peau encore tiède du sommeil. Le parfum du café flotte toujours dans l’air, mêlé à l’odeur plus animale de leurs corps échauffés. Leurs regards s’accrochent, lourds de désir.




Un pas, un frôlement et les lèvres de Yanis trouvent celles d'Ethan dans un baiser fiévreux, avide. Leurs langues se mêlent, se cherchent, tandis que leurs mains explorent les courbes tendues, les reins cambrés, les fesses fermes. Le café vacille dans leurs tasses abandonnées quand Yanis le bascule doucement sur la table, le souffle court.


— « T’es tellement beau, là… » murmure Yanis en traçant ses lèvres sur le torse d’Ethan.




Il s’agenouille entre ses cuisses, les mains agrippées à ses hanches, et enfouit son visage contre sa peau. Sa langue glisse lentement sur sa verge tendue, recueille chaque frisson, chaque gémissement rauque. Ethan halète, une main crispée dans ses cheveux, l’autre glissant sur son propre torse tremblant de désir.





Quand Yanis se relève, leurs regards brûlent l’un dans l’autre. Il le retourne sur la table, ses doigts venant explorer, étirer, préparer, jusqu’à sentir le corps d’Ethan se détendre, s’ouvrir sous lui.

— « Je te veux tellement… »

— « Alors prends-moi… » souffle Ethan, la voix cassée.






Yanis le pénètre lentement, profondément, d’un seul mouvement ferme. Un cri étouffé se brise contre le bois. Les coups de reins s’enchaînent, d’abord lents, sensuels, puis plus rapides, plus puissants, leurs hanches claquant l’une contre l’autre dans un rythme humide et haletant. Leurs corps luisent de sueur, glissent, s’empoignent. Ethan se cambre pour mieux l’accueillir, Yanis gémit son nom contre sa nuque.




Leurs souffles se font saccadés, leurs gémissements se confondent, jusqu’à ce que tout explose dans un spasme brûlant et violent. Ils s’effondrent, emmêlés, haletants. Le silence retombe, doux, seulement troublé par le tintement d’une cuillère oubliée.




Yanis glisse ses doigts dans les cheveux humides d’Ethan et l’attire contre lui. Leurs lèvres s’effleurent, plus tendres maintenant, et leurs corps nus se blottissent l’un contre l’autre sur le bois tiède de la table.


— « Ton café est froid. » murmure Ethan, un sourire aux lèvres.

— « Toi, jamais. » répond Yanis en l’embrassant doucement.


Ils se lèvent, encore chancelants, et vont jusqu’à la salle de bain, les mains toujours accrochées. Sous le jet tiède de la douche, leurs gestes se font lents, caressants. Yanis savonne le torse d’Ethan du bout des doigts, traçant des cercles paresseux autour de ses tétons, descendant sur son ventre, ses hanches. Ethan ferme les yeux, le front posé contre son épaule.

— « J’aime quand tu prends ton temps… »

— « J’ai tout le temps du monde, pour toi. »




Ils échangent un baiser mouillé, tendre, sans urgence. Puis s’enroulent l’un autour de l’autre sous l’eau chaude, leurs corps glissant, s’embrassant encore, doucement cette fois. Quand l’eau cesse de couler, ils s’essuient mutuellement, rient en s’ébouriffant les cheveux, puis se glissent dans le grand lit défait.


Les draps sont frais, leurs peaux brûlantes. Ethan se blottit contre la poitrine de Yanis, une main posée sur son cœur qui bat fort.

— « Tu sais que je pourrais m’habituer à ce genre de matin ? »

— « Alors on en fera notre habitude. »


Un dernier baiser, un soupir. Puis ils s’endorment enlacés, bercés par la lumière dorée du matin qui caresse leurs corps apaisés.




Fidèle lecteur ou petit curieux de passage, je te remercie d'avoir pris le temps de dérouler cette histoire jusqu'à son terme. J'espère que tu auras apprécié les quelques photos qui l'illustrent.
Si c'est le cas et si ce café très brûlant a provoqué chez toi, une intense excitation, n'hésite pas à nous le dire en commentaire.


Commentaires

  1. Délicieux à déguster sans modération…avec la « crème » en plus

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